Recueil de textes parus entre 1972 et 1974 dans la revue Le Fléau social
Es-tu assez épris du plaisir d’aimer sans réserve, assez passionnément, pour offrir à ton amour le lit somptueux de la révolution ?
Il n’y a pas de recherche d’identité ni d’un quelconque particularisme dans les textes du Fléau social. Le mouvement de révolte dont cette revue se proposait d’être un porte-voix visait à détruire l’identité et la culture imposées aux homosexuels comme aux hétérosexuels par la société marchande, toute situation prétendue particulière étant enfermée dans la même grisaille morbide. Cette volonté de non-séparation ainsi que la critique de l’enfermement en de petits « ghettos » paraissent, aujourd’hui, primordiales à réaffirmer parmi les bases de la critique révolutionnaire.